Mon petit miraculé.
Polémiquer sur le pourquoi, le comment, nourrir des rancoeurs contre certaines personnes qui auraient dû, qui auraient pu, qui ont une part de responsabilité non négligeable ne changera rien au fait que c'est arrivé, et n'y changerais rien non plus si les conséquences avaient été plus dramatiques.
C'est arrivé, c'est tout, et c'est à la fois la faute à pas de chance, la faute du hasard, la conséquence d'un manque de réflexion ou d'observation, ou de conscience, bref, je préfère me dire que malgré tout, l'ange gardien du petit cheval veillait un peu sur lui ce Jeudi premier Mars, et que si sa bienveillance n'a suffit à éviter l'accident, elle l'a avant tout gardé en vie, alors que quelques secondes, le hasard, ou la malchance aurait pu en décider autrement.
Oualam est vivant, et à J+deux, après l'état de choc, la douleur, le stress, les premiers soins, je peux affirmer qu'il a eu beaucoup de chance, et sans extrapoler sur les suites toujours envisageables, qu'il s'en sort beaucoup mieux que ce que la violence des faits ne l'aurait laisser présager.
Je remercie ici Laurence, qui a su trouver les mots pour m'avertir, prodiguer les premiers gestes dans l'urgence, et assurer la suite de la prise en charge, et la surveillance de la première nuit.
Et parce que la vie continue: renontre entre Oualam, 400 kg, et Nathan, 4 Kg!