Des bienfaits du grooming...
Pour certains cavaliers, l'arrivée de l'hiver est synonyme de corvée en terme de pansage, lorsque leurs chevaux ont la chance de pouvoir bénéficier d'un paddock ou d'un pré.
Si la vue d'un cheval qui s'est allégrement roulé dans la boue peut quelquefois décourager (surtout quand la veille on avait laissé un compagnon presque rutilant...), elle signe aussi la promesse d'un long moment à passer près de notre animal.
Le pansage d'hiver est ainsi l'occasion d'une vérification minutieuse et complète du cheval, puisqu'il n'est pas rare qu'aucune partie de son anatomie n'ai été épargnée dans sa délectation à se rouler!
Mais cela veut aussi dire qu'il a l'occasion de le faire, ça en dit un peu sur ses conditions de vie...
En cette saison, je réapprends à connaître le petit Oualam sur le bout des doigts, à sentir la moindre anomalie, à palper les membres, parce que justement il est très sale, et qu'effectuer un pansage "à l'arrache" n'est pas envisageable ni suffisant.
Et puis si je ne peux le monter, je passe quand même des instants privilégiés avec lui, j'entretiens les liens, je gratouille, je papouille...
En outre, ce pansage là possède un avantage indéniable: il réchauffe la cavalière!
Et puis, avouons le: passer de cela:
A cela:
Procure quand même une certaine satisfaction, celle du travail bien accompli, même si demain, tout est à refaire!