Fleur...
Adieu petite Fleur, j'ai décidé de ne plus te regarder souffrir, même si c'est terrible, cette sensation d'avoir le pouvoir suprême de vie et de mort, ces doutes par rapport à la décision que l'on prend, "et si il y avait quand même une petite chance pour que cela s'améliore?"
J'ai refusé de t'imposer des heures supplémentaires de difficulté respiratoire, de prostration, d'isolement loin de ta maison, mais était ce le bon choix?
Tu avais l'air si fragile soudain, toi ma "tatie danièle" acariâtre à tes heures, pauvre petite ombre de toi même au bord de l'épuisement...
j'espère t'avoir rendu la vie douce et sereine pendant ces treize années, j'espère ne pas avoir fait d'erreur en choisissant à ta place, je sais que la maison va être bien trop silencieuse sans toi...